Le litre d’essence est passé de 2400 francs congolais à 2200 francs congolais à la pompe, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Cependant, cette baisse n’a pas du tout bougé le prix de transport en commun.
Les motocyclistes justifient cet aspect par le recouvrement forcé, depuis une semaine, des documents de bord des véhicules et motos par la Direction générale des recettes du Kasaï-Oriental (DGRKOR). La Fédération des entreprises du Congo (FEC) parle, quant à elle, de la loi de l’offre et de la demande.
« Le prix du carburant a baissé, parce qu’il y a eu plusieurs entrées. La SNCC, qui travaille aujourd’hui très bien, a fait qu’il y a eu plusieurs citernes, plusieurs convois contenant les cargaisons de carburant qui sont aujourd’hui sur les marchés. Et lorsque vous allez dans les dépôts, vous trouverez que presque tous les dépôts sont remplis. Et comme nous venons de sortir de la saison sèche, les camions faisant la voie routière aussi ont vraiment approvisionné régulièrement la province du Kasaï-Oriental », a expliqué Dominique Ilunga, directeur provincial de la FEC/Kasaï-Oriental.
Selon lui, cette situation « fait aujourd’hui la loi de l’offre et la demande étant, bien sûr amélioration pour les consommateurs, et bien sûr pour les opérateurs économiques, effritement de leurs marges bénéficiaires parce qu’ils se
plaignent qu’ils ne réalisent pas suffisamment de bénéfices là-dessus. Mais, du moins c’est bien pour les consommateurs sur le plan économique. »
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