Au cours de la conférence de presse organisée ce mercredi à Kinshasa, Florence Marchal, porte-parole de la Monusco, a fait savoir que la mission onusienne ne participe pas aux enquêtes sur le crash de l’Antonov 72, avion affrété par la présidence qui s’était écrasé jeudi dernier à Kole situé dans la province du Sankuru.
Selon elle, l’assistance de la Monusco s’inscrit dans le cadre des opérations de secours.
« Effectivement, la Monusco met ses ressources à la disposition des autorités congolaises. Mais, il s’agissait d’une assistance uniquement dans le cadre des opérations de secours. Nous ne participons à aucune mission d’observation ou d’évaluation et à aucune enquête. Nos moyens ont été mis à la disposition des autorités congolaises pour, dans un premier temps, permettre de localiser le site puis se rendre sur le site, et ensuite récupérer les corps qui ont pu être récupérés hier et envoyés à Kananga », a indiqué Florence Marchal.
À en croire la porte-parole de la mission onusienne, seules les autorités congolaises ont la maîtrise des enquêtes.
« Nous effectuons des rotations pour permettre aux délégations de se rendre sur place. Notre mission s’arrête là…Mettre nos hélicoptères, nos moyens sur place à la disposition des autorités congolaises qui, elles, ont la maîtrise des opérations et des enquêtes », a-t-elle souligné.
Les débris de l’Antonov 72 ont été retrouvés mardi dans le territoire de Kole, avec 4 corps sans vie, selon les informations partagées par la présidence. Ce matin, une délégation du gouvernement conduite par le ministre de la défense, est arrivée sur place, pour s’enquérir de l’évolution des enquêtes.
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