Après la saisie de 56 kg d’écailles de pangolins dans le parc de Garamba ainsi que 32 spécimens vivants de chimpanzés en provenance de la province du Haut-Katanga en République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement congolais à travers le ministre de l’Environnement et Conservation de la nature, promet des sanctions sévères à l’endroit de toutes personnes impliquées dans ces actes inciviques. Selon Environews qui a livré cette information, les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs de ces actes, nationaux comme étrangers.
La source indique que la saisie des singes a été effectuée à Chirundu, ville frontalière du Zimbabwe et de la Zambie. Une ville située à quelques 400 Km de la capitale zimbabwéenne (Harare), alors que l’envoi illégal est passé par le poste frontalier terrestre de Mokambo, dans la Province du Haut-Katanga en destination d’Afrique du sud.
L’enquête pour identifier les auteurs de ces actes est conduite par les services techniques spécialisés zimbabwéens, particulièrement le Zimbabwe Parks and Wildlife Management Authority (ZIMPARKS), en collaboration avec L’lnstitut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). Objectif, identifier exactement les spécimens, objets de saisie au Zimbabwe, avant d’envisager leur rapatriement en RDC, conformément aux dispositions de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Notons par ailleurs que la loi n° 14/003 du 11 février 2014, relative à la conservation de la nature et la loi n° 82-002 du 28 mai 1982 portant réglementation de la chasse en RDC stipule que « si les singes en général, à part quelques-uns, sont partiellement protégés, en revanche, tous les grands singes (gorilles, bonobos et chimpanzés) et tous les pangolins (Manis spp.) sont intégralement protégés. Par conséquent, il est interdit de les tuer, de les blesser, de les capturer, de les détenir, de les vendre ou de les acheter vivants, morts ou leurs sous-produits ainsi que d’en consommer la viande, sous peine des sanctions pénales lourdes prévues par les lois susmentionnées, pouvant aller jusqu’à dix ans de servitude pénale ».
Zoom Eco /provinces26rdc.net
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