L’Inspection Générale des Finances ( IGF) suivra désormais les opérations des régies financières ( DGI, DGDA, DGRAD) dans les provinces. Elle a ciblé d’abord l’ex-Katanga et le Kongo-central considérés comme des épicentres de la fraude, avant de se déployer partout. L’objectif est de veiller à la stricte application de la décision du gouvernement de stopper le coulage des recettes. La mission vise aussi à supprimer des compensations comme mode de paiement des droits de l’État et l’annulation des exonérations illégales. L’IGF veillera en outre à la réalité entre la conformité des déclarations et les paiements.
L’ équipe des inspecteurs s’intéressera également à la destination réelle des recettes issues du péage sur la route de Kasumbalesa ainsi qu’à la gestion de Katanga Post Border (KPB) qui perçoit pour le compte de l’Etat, les droits de passage des véhicules à la frontière de Kasumbalesa.
Pour réussir une telle mission, les gouverneurs des provinces et la justice sont appelés à accompagner l’IGF.
Au Kongo-Central les opérations de la DGDA dans les ports et à la frontière de Lufu, sont dans le viseur de l’IGF.
Face à la prédation à outrance, l’IGF vient d’ouvrir plusieurs fronts dont certains portent déjà des fruits. Parmi ces fronts, on peut citer la gestion des fonds covid-19, la gestion de la taxe d’embarquement dans les aéroports (Go-Pass), la gestion de la Banque centrale du Congo, le projet Bukanga Lonzo, la surveillance du Compte général du Trésor public à la BCC, la suppression des compensations comme mode de paiement des droits de l’État et les exonérations illicites.
De toutes ces missions, on attend un changement radical et des sanctions exemplaires contre tous ceux qui se sont compris dans l’exercice de leurs fonctions. Les responsables de l’État étant des auteurs et co-auteurs de la gestion calamiteuse du pays, les agitations politiques actuelles sont en partie une diversion pour échapper au châtiment. D’où, des arguments reccurrents de l’acharnement politique, de chasse aux sorcières, de règlement de comptes et le discours contre-offensif pour décrier l’Etat de droit dans le but de perpétuer la maffia.
Ouragan FM/Provinces26rdc.net
Laisser un commentaire