L’Institut de recherche en Droits humains (IRDH), basé à Lubumbashi (Haut-Katanga), a appelé lundi 30 octobre la majorité et l’opposition à plus de responsabilité à bannir les discours d’incitation à la haine et à la violence, surtout pendant la période électorale.
Par conséquent, les parties en présence doivent privilégier la paix. Ceux qui iraient à l’encontre répondront devant instances judiciaires car les élections sont un moment de consolidation de la démocratie, prévient Hubert Tshiswaka, directeur général de l’IRDH.
« Nous attirons l’attention des dirigeants au pouvoir, membres de l’Union sacrée ainsi que les dirigeants des partis de l’opposition sur (la nécessité de) mettre fin aux actes susceptibles de perturber la bonne suite du processus électoral, parce que nous prévenons que la loi électorale interdit l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination ; tel que garanti par la Constitution », a-t-il insisté.
L’IRDH a prévenu les acteurs politiques parce que les ONG et les mouvements citoyens étaient en train de tout documenter en cette période électorale.
« Ceux qui vont passer à l’incitation à la haine, à la violence verront leurs cas s’aggraver parce que noud, nous allons nous porter partie civile et porter l’affaire devant les institutions judiciaires nationales et internationales », a averti Hubert Tshiswaka.
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