Le parti présidentiel n’en a pas fini avec l’épineuse question du tribalisme dans la sphère politique. Ce point était à l’ordre du jour lors de la matinée tenue politique animée ce mercredi 09 Octobre par Augustin kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).Kabuya a accusé l’ancien premier ministre et cadre de la coalition Lamuka de vouloir dresser les ressortissants de l’ex – Bandundu contre le président Félix Tshisekedi par un message tribal.
« Je me demande : comment expliquer un monsieur qui a géré mal le pays quand il fut premier ministre, monsieur Muzito , le monsieur est entrain de dresser nos frères du Bandundu contre le chef de l’Etat, ils ont fait Lamuka pour effacer monsieur Félix Tshisekedi politiquement mais Dieu les a confondu. Je vous dit ne suivez pas les lieutenants en perte de vitesse. Nous avons nos fédérations au Bandundu qui nous disent que ce monsieur est entrain d’assoir son discours politique sur la haine tribale, la ministre des affaires sociales madame Rose Boyata , directeur de cabinet adjoint du chef de l’État est du Bandundu et beaucoup de conseillers et cadre du parti « , a dit Kabuya au cours de la matinée politique ténue au siège de l’UDPS.
Le même responsable a présenté plusieurs conseillers du chef de l’Etat et secrétaires fédéraux originaires de la province du Kwilu pour, selon lui, « justifier que l’Udps n’est pas un parti tribal ».
Augustin Kabuya met en doute la capacité de mobilisation du CLC
Le secrétaire général du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et progrès social (UDPS) a, lors de la matinée politique tenue ce mercredi 09 octobre remis en doute la capacité du comité laïc de coordination à mobiliser les foules pour sa marche anti – corruption annoncée pour 19 octobre prochain.
Le Comité Laïc de Coordination (CLC) a annoncé une grande mobilisation, le 19 octobre sur l’étendue de la République.
C’est dans le cadre de la croisade nationale contre « la corruption, l’impunité, l’impuissance de la justice et des forces de l’ordre » que cette marche a été initiée. Les catholiques prévoient de marcher avec bibles , chapelets et croix.
Réuni au sein de la coalition Lamuka, l’opposition a dénoncé l’absence de « signaux clairs » du pouvoir en place et a soutenu cette marche.
Les laïcs marcheront également pour exiger la fin de l’impunité, la suspension des personnes impliquées dans le détournement de 15 millions de dollars de la République et la démission sans délai des juges de la Cour constitutionnelle.
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