Tout en reconnaissant le droit de revendication de ses agents, le Bureau de la Centrale Électorale « rappelle aux uns et aux autres l’obligation qu’ils ont d’agir dans le strict respect des lois et règlements en la matière ». Dans un communiqué de presse daté du 18 décembre 2019, le bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI), dit suivre avec attention les revendications salariales du personnel qui accuse des arriérés allant de 5 à 8 mois.
« Aussi, le Bureau condamne-t-il le recours aux procédés illégaux dont sont auteurs certains agents qui se distinguent par l’incitation à la violence et à la haine, les propos injurieux et irrespectueux envers les autorités, les menaces d’agression particulièrement à l’encontre des membres de la Plénière et de la hiérarchie du secrétariat exécutif national ainsi que d’autres actes de vandalisme », lit-on dans ce communiqué signé par Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la CENI.
En outre, la CENI prévient que les auteurs de ces actes de vandalisme devront assumer l’entière responsabilité, y compris sur le plan pénal.
Par ailleurs, le Bureau de la CENI indique que ces actes « totalement inadmissibles » ternissent l’image de marque de cette institution d’appui à la démocratie, tout en mettant en péril la sécurité des personnes et du matériel électoral installé dans les locaux de l’institution « pourtant couverts d’inviolabilité ».
Cependant, le Bureau rassure tous les agents techniques et administratifs ainsi que le personnel spécialisé du cabinet des efforts « qu’il ne cesse de déployer auprès des autorités gouvernementales pour l’aboutissement dans le meilleur délai du dossier relatif au paiement de l’ensemble du personnel ».
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