Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi s’est réjoui de l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, a-t-on lu jeudi, sur le twitter de la Présidence de la République.
« Le Président en exercice de l’Union africaine (UA), dont la mandature a pour thème: Arts, Cultures et patrimoine: leviers pour l’édification de l’Afrique salue cette décision de l’UNESCO, honorant non seulement la rumba congolaise mais aussi toute la culture africaine », a-t-on noté.
« Ce joyau culturel propre aux deux Congo est reconnu pour sa valeur universelle« , s’est félicité le président de République démocratique du Congo.
Cette richesse venue du Congo et exportée dans le monde entier, constitue un des éléments de notre fierté. La reconnaissance par l’Onu est un événement à célébrer dans les deux rives du fleuve Congo », a twitté Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement de la RDC.
« La rumba, c’est notre identité ! Sa reconnaissance internationale est une fierté et une richesse« , a également commenté à Kinshasa Catherine Furaha, ministre de la Culture, des arts et du Patrimoine
Depuis mardi dernier, la rumba congolaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.
À Kinshasa, à Brazzaville et ailleurs, on célèbre la reconnaissance de ce phénomène musical, culturel et social.
La rumba est une musique des villes
« C’est une musique des villes et des bars, de rencontre des cultures et de nostalgie, de résistance et de résilience, de partage du plaisir aussi, avec son mode de vie et ses codes vestimentaires (« la sape ») », expliquait récemment à une chaine de radio étrangère, le Pr André Yoka Lye Mudaba, directeur à Kinshasa de l’Institut national des arts (INA).
Pour lui, la rumba est « tentaculaire, présente dans tous les domaines de la vie nationale ». Elle est marquée par l’histoire politique des deux Congo, avant et après l’indépendance. Elle devient majoritaire, populaire dans toute l’Afrique subsaharienne, via la radio.
La rumba dans sa version moderne a une centaine d’années. Entre-temps, elle a rencontré la rumba cubaine des années 1930, la musique caribéenne, latine et afro-américaine, avant de s’émanciper dans les années 1940.
Sa rythmique très particulière est basée sur l’ostinato, c’est-à-dire des phrases qui tournent en boucle. Avec deux instruments de base : la guitare et la basse. La philosophie de la rumba congolaise repose sur ce passage des polyrythmies, autour des tambours et des percussions, vers la guitare et la basse.
ACP/provinces26rdc.net
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