La société civile du Haut-Katanga a tiré la sonnette d’alarme après une série d’agressions violentes dans la périphérie de Lubumbashi.
En deux mois, au moins trois personnes ont été tuées et quinze femmes violées dans les quartiers périphériques tels que Golf Maisha, Munsense, et Kamatete. Des cas de tortures et de blessures graves ont également été signalés, selon Bertin Tshoz, responsable du groupe thématique Gouvernance et sécurité.
Outre ces violences, des tracasseries menées par des hommes armés en uniforme ont aussi été rapportées. La société civile, inquiète de la situation, appelle à un renforcement des unités de police dans ces zones à haut risque. Cependant, elle souligne le manque de moyens logistiques et humains pour faire face à cette insécurité grandissante, indiquant que la ville souffre d’un déficit d’effectifs et de véhicules pour les patrouilles.
La semaine dernière, deux hommes armés accusés de créer l’insécurité dans le quartier Kamatete ont été capturés par la population avant d’être remis aux autorités militaires. La société civile espère que des mesures seront prises pour sécuriser les habitants et rétablir l’ordre dans ces quartiers périphériques.
Nyota / Provinces26rdc.com
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