Le sénateur Augustin Matata Ponyo a fait une mise au point en rapport avec la situation qu’il traverse présentement sur le plan judiciaire, dans un communiqué de presse rendu public le 12 août 2021.
Plusieurs fois invité par le procureur général près la Cour constitutionnelle, l’ancien Premier ministre s’était présenté, écrit-il, lundi 9 août dernier, au parquet général près la haute cour pour y être entendu par le procureur général.
Matata rappelle que c’est sur ordre de ses avocats-conseils qu’il n’a pas voulu répondre, au cours de son audition, aux questions relatives au parc agro industriel de Bukanga Lonzo. Ce, par respect à la décision prise par le Sénat en date du 15 juin 2021, rejetant l’autorisation des poursuites judiciaires à son encontre sur le dossier parc agro industriel de Bukanga Lonzo.
Victime d’un empoisonnement pour lequel son médecin traitant a recommandé un suivi à l’extérieur du pays, le sénateur dit avoir écrit au Président du Sénat en date du 26 juillet dernier pour solliciter une évacuation pour des soins appropriés.
Faute de réaction de la part de Bahati Lukwebo, Matata Ponyo a adressé une correspondance au Président de la République le 30 juillet 2021 pour la même sollicitation.
« À cet effet, j’ai été contacté par un Haut Responsable de service public auprès de son excellence Monsieur le Président de la République qui m’a recommandé d’entrer en contact avec le procureur général en vue de finaliser le processus d’autorisation de sortie qui devrait intervenir le même jour », relate-t-il.
« Accompagné de mon médecin, je me suis rendu ce lundi 9 août 2021 à 8h00 au parquet près la cour constitutionnelle ». Appelé à prendre l’engagement devant le procureur de revenir comparaître après les soins médicaux à l’extérieur du pays, Augustin Matata Ponyo dit avoir réitéré les termes de ses précédentes déclarations sur le caractère « exclusif de l’autorisation des poursuites ordonnées par le bureau du Sénat, au seul cas du dossier de la Zaïrianisation ».
« En dépit de l’intervention du Haut responsable de service public auprès du Chef de l’État, et de la recommandation de mon médecin souhaitant d’aller me faire examiner à l’extérieur du pays, je reste interdit de quitter le pays par le procureur général près la cour constitutionnelle », explique-t-il, rappelant qu’étant dans un Etat de droit, les décisions prises par chaque institution devraient être respectées à tous les niveaux.
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