Médecins Sans Frontières (MSF) a décidé depuis le 4 décembre d’évacuer temporairement son personnel de la région de Biakato (Ituri). La nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre 2019 une sous-coordination de lutte contre Ebola a été attaquée par des hommes armés identifiés comme des Mai-Mai. Trois membres des équipes de la riposte avaient perdu la vie. Il s’agit d’un prestataire et d’un chauffeur de la commission vaccination et d’un autre chauffeur.
Durant l’épidémie d’Ebola, MSF a travaillé de façon très proche avec la communauté de Biakato pour identifier et répondre aux priorités de santé en lien, ou non avec la maladie Ebola. L’organisation a notamment réhabilité les puits et construit une pédiatrie. En soutien au ministère de la Santé, MSF a aussi offert des soins de santé primaire et des soins pédiatriques hospitaliers. En novembre 2019, toujours avec le ministère de la Santé, c’est MSF a construit et géré le centre de traitement Ebola à Biakato.
« Ne pouvant plus garantir la sécurité de son personnel, MSF a pris la décision d’évacuer temporairement son personnel de Biakato. La décision de quitter cette communauté, avec qui MSF a travaillé de façon très proche toutes ces dernières années, a été extrêmement difficile à prendre », ajoute MSF dans un communiqué.
Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 3.320, dont 3.202 confirmés et 118 probables. Au total, il y a eu 2.209 décès (2091 confirmés et 118 probables) et 1084 personnes guéries. Les activités de la riposte à l’épidémie de la Maladie à virus Ebola sont paralysées également dans les sous-coordinations de Beni et Mangina toujours pour des raisons sécuritaires.
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