Les lignes de front n’ont pas suffisamment bougé après des combats entre les rebelles du M23 et les forces d’autodéfense, qui ont eu lieu dimanche 29 octobre 2023 en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu. À cet effet, plusieurs sources indiquent que les forces armées de la RDC font appel à des moyens d’envergure, y compris les frappes aériennes pour contenir l’ennemi et l’empêcher de prendre d’assaut la ville de Goma.
Les combats entre le M23 et les résistants patriotes aux alentours de Kibumba ont connu une escalade récente, avec les forces armées congolaises utilisant des méthodes plus agressives pour stopper l’avancée du rebelle. Selon des sources civiles et sécuritaires, les attaques aériennes ont été employées dans le but de contenir les rebelles et d’empêcher leur progression vers Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Malgré les efforts déployés par les forces régaliennes, les lignes de front n’ont pas suffisamment évolué. Les rebelles du M23 occupent toujours la commune rurale de Kibumba, jusqu’à la place « trois antennes » en face de la base du contingent kenyan de l’EAC. Cette situation préoccupe les autorités locales et internationales qui craignent que les rebelles ne réussissent à déborder les positions des FARDC par le parc et envahir la ville Goma.
Dans le cadre de leur renforcement à Kibumba, des sources proches des groupes armés locaux affirment que les rebelles du M23 bénéficient de l’aide des militaires de l’armée rwandaise. Des allégations confirmées par plusieurs sources locales et le gouvernement congolais, qui en conséquence, pourrait avoir d’importantes implications pour la sécurité et la stabilité de la région, ainsi que pour les relations entre la RDC et le Rwanda.
Il est donc essentiel que toutes les parties impliquées, privilégient « peut-être » le dialogue et cherchent des solutions pacifiques pour mettre fin à ces combats et soulager les souffrances des populations civiles touchées par cette agression.
Ces combats ont déjà eu de graves conséquences humanitaires. Les civils sont pris au piège entre les affrontements et font face à des déplacements forcés, à des pertes de biens et à un accès limité aux services essentiels. Les organisations humanitaires présentes dans la région déplorent cette situation et appellent à une cessation immédiate des hostilités pour permettre l’acheminement de l’aide nécessaire.
Opinion Info / Provinces26rdc.com
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