Jeannine Mabunda : parcours de confiance
Mais Henri-Thomas Lokondo ne sera pas seul pour le poste de président de la Chambre basse. En face, c’est le candidat du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Née le 10 avril 1964, à Kinshasa, elle est originaire de la province de la Mongala.
Détentrice d’une Licence en droit de l’Université Catholique de Louvain (1987) et d’une Licence en Sciences Commerciales de l’Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales (ICHEC) de Bruxelles (1988), Jeannine Mabunda se veut pragmatique et capable de fédérer les différentes opinions dans le respect de la diversité.
Mme Mabunda a aussi étudié à l’Institut Saint Louis, Faculté de Droit – Bruxelles, Belgique Droit (1984) et au Lycée Mater Dei de Bruxelles, Belgique où elle décroché son diplôme d’études secondaires Section Gréco-latine, en 1982.
Carrière politique
Sa carrière politique commence en 1988 à la Citi bank Congo où elle a œuvré durant 5 ans en tant gestionnaire de compte, chargée des relations avec les grands comptes et analyste crédit.
De 1997 à 2000, elle est Conseillère du gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC). En 2002, elle passe au Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), comme Administrateur-Délégué Général. De 2007 à 2012, Jeanine Mabunda exercera au sein du gouvernement de la République les fonctions de Ministre du Portefeuille.
Elle est élue et réélue (de 2011 en 2018) députée nationale, puis nommée en juillet 2014 Représentant Personnel du Chef de l’État en charge de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants soldats.
Jeannine Mabunda se veut une femme de dialogue et d’écoute et place son mandant comme présidente de l’Assemblée nationale sous le signe de la proximité. D’où son concept de campagne : « Dans la proximité… A l’écoute du Peuple. »
Soutien des femmes parlementaires
Jeannine Mabunda peut compter sur le soutien des femmes parlementaires, affirme Geneviève Inagosi, député nationale, cadre du FCC et membre de son équipe de campagne.
Elle parle du choix de cette candidature féminine à la présidence de la chambre basse et des candidatures uniques aux autres postes du bureau de l’assemblée nationale, dans cet entretien avec Billy Yvan Lutumba.
Les femmes parlementaires de la RDC estiment aussi qu’avec l’élection prochaine de Mme Mabunda, désormais la femme congolaise pourra incarner la deuxième personnalité du pays, matérialisant ainsi la parité homme-femme.
C’est mardi 23 avril que le successeur d’Aubin Minaku sera connu, pour présider le bureau définitif de l’Assemblée nationale, pour un mandat de 5 ans.
Laisser un commentaire