Nehemie Mwilanya, coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC), s’est exprimé sur la tension entre les militants de son camp politique et ceux de Cap pour le Changement (CACH). Ce, après que les effigies de Joseph Kabila et celles de Félix Tshisekedi aient été incendiées à Kinshasa et à Kolwezi.
Il en appelle à la responsabilité des dirigeants politiques: « Ces actes soulèvent la pertinente question de la responsabilité constitutionnelle des partis et regroupements politiques dans l’éducation civique de leurs membres. J’en appelle à l’apaisement et au sens élevé de responsabilité de tous les repondants de la coalition. Ceci en vue de sauvegarder un climat de paix et de dialogue nécessaire à la préservation de nos acquis démocratiques ».
Un peu plus tôt, Richard Muyej, gouverneur de la province de Lualaba, avait également réagi.
« Ceux qui ont pris l’initiative de commettre des actes de destructions et ceux qui se sont vengés, en tant qu’autorité provinciale, je condamne. Je n’accepterai pas cela. Je vais les inviter lundi pour leur dire des mots assez forts pour qu’ils comprennent que je ne suis pas venu ici pour diriger les disputes. J’en ai géré dans les années 1990. J’en connais les conséquences. Ils jouent avec le feu. Très vite, on va quitter le camp des idéologies et on va se retrouver sur le terrain des tribus et des ethnies. On en a pas besoin. Il faut que cela s’arrête », avait-l déclaré.
En colère, Jean-Marc Kabund a même annoncé ce dimanche la suspension des discussions entre les deux regroupements en coalition. Dans un tweet largement commenté et partagé, il a même pointé l’inaction de différentes autorités provinciales face à cette situation. Pour sa part, le gouverneur s’est adressé à la population via les médias locaux.
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