RDC-OEBK : le travail a repris après la grogne des agents

Après les moments de tempête, les agents et cadres de l’Organisation pour l’équipement de Banana- Kinshasa (OEBK) ont repris jeudi le service.

Tout est redevenu normal après une journée de grève, en signe de revendications contre le non paiement de leur salaire du mois de décembre et de leur gratification. Aux premières heures jeudi 06 janvier 2021, ils ont descellé le portail de l’entrée principale de la direction générale qu’ils avaient enchaîné et cadenassé, avant d’évacuer les rameaux et les grosses pierres placées devant le bâtiment, pour empêcher tout mouvement des personnes et des véhicules.

Cette reprise de travail est le résultat d’une négociation de plus de 3 heures qui a mis mercredi soir, autour du maire de Matadi, Paty Nzuzi wa Makengedi, le comité de direction de l’OEBK et le banc syndical. Ont aussi pris part à cette rencontre, l’inspectrice provinciale du travail et deux députés nationaux, élus de la province du Kongo central en vacances parlementaires dans la ville portuaire.

De cette rencontre, il ressort deux compromis. Il s’agit du paiement de salaire du mois décembre 2021 dès le mardi 11 janvier prochain et la composition d’une délégation qui doit se rendre la semaine prochaine à Kinshasa à la rencontre du ministre des Transports, Chérubin Okende.

Avec lui, il sera question de négocier le paiement du treizième mois compte tenu de difficultés de trésorerie auxquelles se trouve confronté le comité de gestion. Un autre problème ayant également trouvé solution, c’est l’acceptation par le comité de direction de la délégation syndicale qui doit désormais faciliter le dialogue social avec l’employeur.

L’inspectrice provinciale du travail madame Bernadette Makaya a, séance tenante, brandi la réglementation en la matière. Party Nzuzi wa Makengedi, maire de la ville de Matadi, s’est dit être l’homme le plus heureux de tous, pour avoir rétabli la paix à l’OEBK.

Il a, à cette occasion, attiré l’attention de l’employeur comme du syndicat à privilégier le dialogue social et à respecter la réglementation en matière du travail.