Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso, a lancé un appel pour la paix, afin que, partout dans le monde, les armes se taisent, les guerres et les violences s’arrêtent pour laisser la place à l’incontournable dialogue.
Il a lancé cet appel samedi 28 octobre 2023 à Brazzaville, lors du sommet sur la préservation de trois bassins forestiers tropicaux du monde (Amazonie-Bornéo-Mékong-Congo).
Dans son discours, Denis Sassou a rappelé que le plaidoyer pour la forêt ne peut se départir du plaidoyer pour la paix, car dit-il, « on ne peut être l’ami de la forêt sans être un ami de la paix ».
« Dans les zones de conflit boisées, c’est malheureusement la forêt qui constitue l’endroit idéal pour le camouflage des tranchées, du personnel et du matériel. De ce fait, elle devient, elle-même, une cible lorsqu’il s’agit de débusquer l’ennemi ou de le mettre à découvert… Dans le substrat collectif de nos sociétés traditionnelles, la forêt incarne, depuis la nuit des temps, l’intermédiaire ou le trait d’union entre la Terre, où elle place ses racines, et la voûte céleste qu’elle rejoint ou touche par les cimes de ses arbres. C’est en cela qu’elle symbolise la médiation et donc le dialogue. L’expression est même passée dans la culture à travers « l’arbre à palabres » sous lequel se résolvent, par le dialogue, les crises et les conflits même les plus aigus. Fort de ce symbolisme et du haut de cette tribune. Je lance un appel pour la Paix, afin que, partout dans le monde, les armes se taisent, les guerres et les violences s’arrêtent pour laisser la place à l’incontournable dialogue », a-t-il déclaré.
La position de Sassou rejoint celle de son homologue du Congo-Kinshasa, Félix Tshisekedi, qui a dénoncé l’agression de la RDC par le Rwanda et a lancé un appel à la paix et à l’unité en Afrique.
« En ce moment où nous parlons de la conservation de nos forêts, Il se passe actuellement, dans le Parc national de Virunga, une des réserves naturelles les plus importantes au monde en forêts et en biodiversité, un activisme armé qui met à mal cet écosystème. Il le détruit. Et cela n’a pas été décidé à Washington, à Paris, à Bruxelles ou à Londres. Ç’a été décidé en Afrique, plus précisément à Kigali. C’est l’œuvre d’un frère africain. Nous devons bannir l’hypocrisie qu’il y a entre nous », a indiqué le président de la RDC.
Félix Tshisekedi a par ailleurs assuré qu’avec plus de 62 % de forêts du Bassin du Congo et environs 70 % de ses tourbières, plus de 52 % de réserves d’eau douce de l’Afrique (..) la RDC entend assumer son leadership environnemental et climatique naturel ensemble avec ses pairs de tous les bassins.
Afriquactu / Provinces26rdc.com
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