La réalisatrice du film « Survivante », Sandra Bashengezi a indiqué mercredi dans un déclaration rendu publique qu’il est temps pour la communauté internationale d’aider le peuple congolais à accéder à la réparation en mettant en place un tribunal pénal international pour le Congo qui devra se charger de punir les coupables des socio-économiques et réhabiliter les survivants.
Mme Sandra Bashengezi qui a mis l’accent, dans son film sur des filles et femmes violées des personnes massacrées à l’Est de la RDC en se référant sur le Rapport Mapping 11 ans après, plaide pour la justice et la réparation,
Il y a une année, a-t-elle indiqué, que le film « survivante » a été réalisé pour dénoncer les massacres, l’impunité du viol utilisé comme arme de guerre, des crimes graves commis sur des populations de l’Est de la République démocratique du Congo, ajoutant que ce court métrage est un portevoix pour les femmes victimes des violences sexuelles et des crimes graves commis en RDC ces vingt dernières années.
S’inspirant de la réalité, ce film parle de l’histoire d’une femme, Amina. Violée dans son enfance et assistant impuissamment au massacre de sa famille, elle a pu se relever et se battre pour la justice et la fin de l’impunité des violences sexuelles qui trônent au pouvoir sans être inquiété.
A la publication du Rapport Mapping en 2010, une lueur d’espoir a été née pour susciter la fin de l’impunité des auteurs des crimes commis en RDC, principalement à l’Est du pays. 11 ans plus tard, les auteurs restent impunis souligne la réalisatrice.
Le rapport Mapping concerne les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire congolais, rappelle-t-on.
ACP/provinces26rdc.net
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