La valeur de la compagnie Facebook avait reculé d’environ 50 milliards de dollars, lundi, suite à une panne généralisée de 6 heures ayant également touché WhatsApp et Instagram
Le cours de l’action Facebook a rebondi de 2,5 % mardi en milieu de journée à la bourse de New York alors que la veille, la compagnie américaine perdait environ 50 milliards de dollars de valeur (4,9 %) en une séance, dans le contexte d’une panne généralisée des réseaux sociaux et applications mobile « Facebook », « WhatsApp » et « Instagram », combinée à l’impact des révélations d’une lanceuse d’alerte à l’encontre de la compagnie.
L’action « Facebook, Inc. (FB) », cotée au Nasdaq, qui avait reculé jusqu’à 323 dollars dans la journée de lundi, recouvrait la moitié de ses pertes mardi à 334 dollars, avec une nette progression en préséance (1,8 %).
La société Facebook a ainsi vu sa valeur s’apprécier d’environ 25 milliards de dollars en une demi-séance, à 943 milliards de dollars.
Au cours du mois de septembre, le titre Facebook avait perdu plus de 11% de sa valeur, alors que des révélations compromettantes d’une ancienne employée de la compagnie, publiées dans la presse américaine, avaient largement affecté la confiance de groupes d’utilisateurs des réseaux sociaux ainsi que des investisseurs.
Les documents publiés dans le Wall Street Journal par Frances Haugen devenue lanceuse d’alerte, ainsi que l’entretien qu’elle avait accordé à la télévision nationale « CBS NEWS » dimanche, ont fait dégringoler la valeur de la compagnie américaine, dès l’ouverture de Wall Street lundi matin.
« Les révélations – notamment que Facebook savait qu’Instagram aggravait les problèmes d’image corporelle chez les adolescents et qu’il disposait d’un système de justice à deux vitesses – ont suscité les critiques des législateurs, des régulateurs et du public », rapportait dimanche le New York Times.
« Mme Haugen a également déposé une plainte de dénonciation auprès de la Securities and Exchange Commission, accusant Facebook d’avoir induit les investisseurs en erreur avec des déclarations publiques qui ne correspondaient pas à ses actions internes », note encore le quotidien américain.
La panne généralisée intervenue lundi après-midi avait accéléré la chute brutale des actions du géant américain des réseaux sociaux, qui avait également entraîné dans sa descente, les valeurs d’autres géants du Nasdaq tels que Twitter (-5,79 %) et Alphabet, la société mère de Google (-2,11 %).
Les sites Web « facebook.com » et « instagram.com » et applications mobiles telles que WhatsApp étaient de retour sur la toile à environ 21h 45 (GMT) après une absence de six heures.
« Nos équipes d’ingénieurs ont appris que les changements de configuration sur les routeurs principaux qui coordonnent le trafic réseau entre nos centres de données ont causé des problèmes qui ont interrompu cette communication. Cette perturbation du trafic réseau a eu un effet en cascade sur la façon dont nos centres de données communiquent, arrêtant nos services », a déclaré Santosh Janardhan, vice-président de l’ingénierie et de l’infrastructure de Facebook, dans un communiqué publié lundi soir.
AA /provinces26rdc.net
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