Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a mis en place une commission ad hoc, à l’issue de l’échange qu’il a eu, mercredi, au studio Mama Angebi de la RTNC, avec les éditeurs des programmes de la Télévision numérique terrestre (TNT), au sujet du fonctionnement de leur secteur après la migration du système analogique vers le numérique.
Selon le ministre Muyaya, cette réunion se justifie par le constat amer qui s’observe depuis la migration de la télévision analogique en TNT, estimant qu’un désordre indescriptible règne dans ce secteur et qu’il faut à tout prix assainir le terrain.
A cette occasion, une commission a été mise en place avec comme objectif de se pencher sur toutes les questions administratives et d’étudier le contenu proposé par ces chaînes, qui parfois, laissent à désirer. Ce qui permettra aux responsables de TNT de s’acquitter de leurs responsabilités. Ladite commission a aussi le devoir
« Nous recevons beaucoup de plaintes à propos de nos chaines de télévision. On va essayer de faire un travail de contenu parce qu’on ne peut pas penser changer ce pays si les médias n’accompagnent pas ces efforts du changement. Et pour ce faire, nous devons être en mesure de discuter », a indiqué le ministre.
L’assainissement dont il est question, passera par le rétablissement de l’ordre. Cela suppose que chaque média doit respecter les normes établies, à savoir : disposer d’une adresse physique, avoir un studio avec de matériels adéquats, un cahier des charges, un directeur de programme, un faisceau et non pas se connecter via un « lap top » branché sur le site d’émission de Binza, etc.
A la suite de l’intervention du ministre de la Communication et médias, il s’en est suivi une séance de questions-réponses des participants axée essentiellement sur la régularisation de ces médias qui ont déjà payé 15.000 USD mais qui ne sont toujours pas connectés.
A ce sujet, il a invité les médias à payer ces 15.000 USD qui vont les rendre éligibles à être connectés. Mais au-delà de ce paiement, a souligné l’ADG du RENATELSAT, il faut remplir les conditions de viabilité notamment respecter les normes requises.
Le secrétaire général Mutombo a également souligné qu’après paiement, il faut que la DGRAD notifie le secrétariat général, avant que son service prépare le récépissé à présenter au ministre.
Cette réunion de prise de contact sera suivie d’autres réunions car dès le début de l’année 2022, le ministre est plus que décidé à assainir ce secteur.
Le ministre était accompagné du secrétaire général à la Communication et médias, André Mutombo, du directeur général ai de la RTNC, Bellidée Robert Mbuku, de l’ADG du Réseau National de Télécommunications par Satellite (RENATELSAT), Richard Achinda, ainsi que du directeur de cabinet, Nicolas Lianza, signale-t-on.
ACP/provinces26rdc.net
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