Challenger de Félix Tshisekedi à la dernière présidentielle, le coordonnateur de la coalition Lamuka se considère toujours comme le président élu de la République démocratique du Congo (RDC). C’est en cette qualité, martèle le secrétaire général de son parti ( ECiDé ), qu’il va s’adresser aux Congolais.
N’ayant pas encore digérer ce qu’il qualifie de « Hold-up électoral », opérés en 2018 selon lui, par Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, le commandant du peuple comme l’appellent ses partisans, abordera dans son grand oral toutes les questions liées à la vie nationale. De la politique marquée par la crise autour de la mise en place du nouveau bureau de la CENI à la situation sécuritaire dans l’Est du pays en passant par le social, Martin Fayulu ne va laisser aucun sujet, rassure Devos Kitoko Mulenda.
« Je confirme qu’ à la fin de ce mois, le commandant du peuple, Martin Fayulu Madidi, le président élu, va s’adresser à la nation congolaise dans un message public. Martin Fayulu, c’est le président élu. Il a un contrat social avec les Congolais qui l’avaient plébiscité pour gouverner le pays et qui assistent à la déchéance totale de la société. Voilà pourquoi à la fin de chaque année, il a l’obligation sociale de communier avec son peuple et de lui dicter la voie à suivre pour le combat que nous menons afin qu’il recouvre totalement sa souveraineté « , a-t-il dit.
Opposé à l’installation, sans consensus, des animateurs de l’actuelle centrale électorale, le coordonnateur de Lamuka milite pour une dépolitisation totale de cette institution d’appui à la démocratie. Il propose que la CENI soit dirigée par la société civile afin de rassurer les parties prenantes sur la crédibilité des résultats.
Ouragan/Provinces26rdc.net
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