Le parti présidentiel lève le ton sur le temps de travail accordé au Chef de l’État Félix Tshisekedi et le délai constitutionnel tel qu’élucidés par les articles verrouillés de la loi fondamentale. C’est Augustin Kabuya, président de l’UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social- et chef de file de l’Union sacré, qui décide d’appeler le chat par son nom. Devant des dizaines de militants, regroupés au siège du parti, il a relevé la confusion qui perdure entre la durée du mandat sur papier et le temps du travail concret d’un mandat. Il estime qu’il y a lieu d’ajuster.
De prime abord, ayant repris ses traditionnels meetings, Augustin Kabuya, chef du parti présidentiel, déplore sans ambages le retard occasionné par la même Constitution, qui accorde une durée de 5 ans pour un mandat. Le temps que prend le Chef de l’État avant la nomination d’un formateur du Gouvernement. Sur la base de son expérience comme informateur nommé par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, l’année en cours, Augustin Kabuya se veut très critique également sur la période de discussion reconnue à celui-ci.
Ensuite, le président ai de l’UDPS fustige le temps que prend le formateur du Gouvernement, avant l’investiture au niveau du Parlement. « On l’appelle garant de la nation, mais il est bloqué par la Constitution », lance-t-il.
Et d’ajouter : « En réalité, le Président ne travaille que pour trois ans. Mais, sur papier, c’est 5 ans ».
« Où est le problème si l’on parle de ce sujet? », s’est-il interrogé, avant de dévoiler sa décision : »J’ai décidé de défendre le Chef de l’État et de ne plus m’attarder aux critiques formulées contre moi pour vous distraire ».
Ce point de vue continue aussi à diviser l’opposition. L’une des voix radicales est celle entendue du côté de l’opposant congolais Moïse Katumbi, pour qui ladite option favoriserait le glissement de l’actuel Président vers un troisième mandat.
OPINION INFO / Provinces26rdc.com
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